Indécent
Indécent
Trois pétales ou quatre, pas davantage. Une lumière crue, douce ou de biais.
Ces roses n'en sont pas ou n'en sont plus. Elles ont subi rien de moins qu'une métamorphose!
Elles sentent d'autres fragrances, évoquent des exhalaisons étranges.
Étranges, sensuelles. Érotiques même.
Les roses de Jacques Beun parlent du corps, de son velours épidermique, de ses transparences veinulées de sang ou des lèvres d'un sexe indiqué comme une possibilité.
Ce ne sont pas des roses. Malgré la couleur, le violet, les violines ou les mauves peu ou prou pourpres. Pas des roses, plutôt des métaphores ou du second degré.
Celui qui, loin du feu, incendie.
Regardez, vous êtes en présence d'une suggestion. Sont-ce des dunes douces ou les courbes d’un dos, est-ce l’orbe de cuisses. Sont-ce des fesses ou un couchant frôlé par l'horizon?
Pas des roses, non. Tout simplement une réminiscence d'amour courtois. En images, un nouveau roman de la rose!
Voyez les formes d'un photographe qui démonte, déconstruit, détourne puis remonte et nous fait filer haut.
Très haut.
Où voir réveille autre chose que le vu.
Gilles Cervera
































